D’intenses bombardements israéliens sont en cours ce vendredi soir 27 octobre dans la bande de Gaza, où l’ONU, qui réclame une trêve, redoute une « avalanche sans précédent de souffrances ».
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L’armée palestinienne mène vendredi soir d’intenses bombardements, « sans précédent » depuis le début de la guerre, sur le nord de la bande de Gaza, notamment Gaza-ville, selon des images de l’AFP et le mouvement islamiste palestinien du Hamas
Les communications et Internet ont été coupés, selon le gouvernement du Hamas. Les bombardements « par air, mer et terre » sont « les plus violents depuis le début de la guerre », a affirmé le groupe palestinien, accusant Israël de « préparer des massacres ».
En réponse, le Hamas a annoncé avoir tiré « des salves de roquettes » sur Israël. L’armée israélienne indique qu’elle a augmenté ses frappes sur Gaza de « manière très significative » ce vendredi. « Nous continuerons à frapper dans la ville de Gaza et ses environs », a ajouté le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari dans une déclaration télévisée, qui a également annoncé « étendre ses opérations terrestres ce soir » à Gaza.
« Une avalanche sans précédent de souffrance humaine »
« Sans un changement fondamental, la population de Gaza va subir une avalanche sans précédent de souffrance humaine », a alerté en parallèle ce vendredi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. « Beaucoup plus » de gens vont « bientôt mourir » en raison du siège imposé par Israël à Gaza depuis le 9 octobre, a affirmé de son côté à Jérusalem le patron de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini.
L’ONU, préoccupée aussi par d’éventuels « crimes de guerre », réclame un rêve des combats, seule option selon elle pour acheminer l’aide humanitaire indispensable aux besoins de quelque 2,4 millions de Gazaouis.
Gaza a un besoin urgent d’aide humanitaire « significatif et continuer », a affirmé Philippe Lazzarini. « Les services de base s’effondrent, les réserves de médicaments, de nourriture et d’eau s’épuisent, les égouts commencent à déborder dans les rues de Gaza », at-il décrit à l’AFP.
Accusations mutuelles entre le Hamas et Israël
Avant de pilonner le nord de Gaza vendredi soir, l’armée israélienne a mené dans la nuit de jeudi à vendredi un raid avec des troupes au sol appuyées par des avions contre le Hamas, qu’elle accuse de mener la guerre depuis les hôpitaux et de se servir de la population comme « bouclier humain ».
Le Hamas a immédiatement démenti ces déclarations israéliennes dans un communiqué. Israël accuse également le mouvement palestinien de détourner l’usage du carburant destiné aux hôpitaux pour les besoins de son infrastructure militaire.
Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que 7 326 personnes, en majorité des civils, dont plus de 3 000 enfants, ont été tuées dans le territoire par les bombardements lancés par Israël en riposte à l’attaque la plus meurtrière de son histoire. . Côté israélien, plus de 1 400 personnes ont été tuées depuis le 7 octobre, essentiellement des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, selon les autorités israéliennes, qui ont identifié près de 230 otages enlevés par le mouvement.
(Avec AFP)
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